On ne se lasse jamais d’écouter Beethoven. En particulier si l’on réécoute de délicieuses symphonies comme la « Seconde » et si l’on déguste de ravissantes pièces comme le Concerto pour violon dans sa transcription d’auteur pour piano et orchestre, destinée à une amie avec laquelle le compositeur se produisait souvent à quatre mains ; mais encore davantage si, outre le virtuose de l’école finlandaise Olli Mustonen, nous trouvons un orchestre de tradition, à l’image de la Tonhalle de Zurich, mais aussi un chef expert, comme le Estonien Paavo Järvi.