Un programme d’une épaisseur appréciable, qui rend compte de trois expériences distinctes : le sommet de la grande maturité orchestrale de Haydn, un Concerto pour violon de Mozart qui naquit comme un hommage à l’école italienne de Boccherini, Tartini et Corelli et pour finir, l’une des symphonies de Chostakovitch les plus chargées d’humour et de force comique. La nouveauté, c’est que l’Orchestre de la Suisse italienne a fait appel au talentueux Aziz Shokhakimov, qui arrive d’Ouzbékistan, mais s’est fait apprécier dans toute l’Europe, après avoir remporté, à seulement 21 ans, le concours international dédié à Gustav Mahler. À ses côtés se trouve l’Hollando-Américain Stephen Waarts, qui, en 2019, a reçu l’International Classical Music Awards du Luzerner Sinfonieorchester et qui, cette année, a deux passages importants au programme au Konzerthaus de Berlin et à l’Israel Philharmonic.